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KARINE PAYET-LEBOURGES

FRANCE

'I  am profoundly saddened by the state of the Earth. I feel shame that  greed and foolishness drive species extinction and ecosystem  degradation. I am outraged by the grasp of the neoliberal capitalistic  paradigm on the world’s socioeconomic norms and the revolting  inequalities and abuses it has entrenched even among us, humans.

My  career, personal interests and sensitivity have brought me to the  worldview that humanity, and planet Earth as a whole, have clearly  stepped into an era of a massive collapse.


I  made the decision not to have children when I was around 20 years old,  and never regretted it – and I am over 40.  Women and men should not be  afraid to be childless. Introspection helps question motivations. Why do  you want to have a child? Is it the social norm in your culture? Is it  expected from you by relatives or friends? And what can you offer to  your child?

I  believe humans have overpopulated the world and that we were not meant  to live like ants, in overcrowded settlements. Nor were we meant to  occupy or intrude into so much space, decreasing the quantity and  quality of the habitats of other living organisms.


Yet,  I don’t believe that addressing the issue of population size (and  history has taught us the issue should be handled with caution) will  miraculously – hocus-pocus! – solve all our social and environmental  problems. Being from a “rich” country, I know far too well that even  when attempting to be frugal, my environmental footprint is bigger than  an average consumer in a “poor” country. So it’s not just a number.


Consumerism  appears to me as the cornerstone of our ill societies – overconsumption  drives waste, pollution, extractivism, neocolonialism, etc. For lack of  big-picture view, most people fail to see how it materialises even when  they attempt to do things right.


But what’s next?


It  seems to me that it is a multiplicity of stepping stones made of local  initiatives that strive towards autonomy and resilience that will pave  the road to sustainability globally.


Frugality,  permaculture, slow life, peasantry, and the like have to be conjugated  in present and future tenses according to local cultural and geographic  particularities - avoiding one-size-fits-all approaches but getting  inspired by one another by sharing solutions, ideas, knowledge, etc.


And  given the girl focus of this website, I’ll add 'yes' to giving more  space in our societal transitions to those values that are commonly  associated with women, such as sensitivity, empathy, care. Personal  experience has also taught me that the legitimacy of these values has  been denied to many men who have suffered from gender stereotypes ; and  I'd like to account for the many ongoing discussions on  heteronormativity and gender identity. So 'yes' to us all who want to  interact in mutual respect for a more equitable and beautiful world!'

EN FRANCAIS (traduit par Karine)...

'Je  suis profondément attristée par l’état désastreux de la Terre. Je  trouve honteux que l’avarice et la bêtise entraînent l’extinction des  espèces et la dégradation des écosystèmes. Je suis révoltée par la  domination du paradigme capitaliste néolibéral sur les normes  socioéconomiques mondiales et d’autant plus révoltée des inégalités et  des violences qu’il afflige à nos communautés humaines.

Je suis d’avis, comme beaucoup, que l’humanité, et la Terre plus généralement, sont entrées dans une ère d’effondrement.

Lorsque  j’avais à peu près 20 ans, j’ai pris la décision de ne pas avoir  d’enfant. Je n’ai jamais regretté ce choix – et j’ai plus de 40 ans  aujourd’hui. J’apporte ce témoignage pour dire : femmes, hommes n’ayez  pas peur de vivre sans enfants. Questionnez vos motivations profondes.  Pourquoi voulez-vous un enfant ? Normes sociales ? Ce qui est attendu de  vous ?

Je  crois que les humains ont surpeuplé la Terre. Nous fourmillons, à nos  risques et périls ; nous occupons ou souillons tout le globe, peau de  chagrin d’habitats dégradés aux autres espèces.

Ceci  étant dit, je ne pense pas qu’une régulation de la taille des  populations humaines (et l’histoire enseigne que la circonspection  s’impose ici) seule réglera nos crises environnementales et sociales. Ce  n’est pas juste une question de nombre. 


Le  consumérisme forme la pierre angulaire de nos sociétés malades. La  surconsommation engendre le gaspillage, les pollutions, l’extractivisme,  le néocolonialisme, etc. Mais parce que leur vue d’ensemble est limitée  ou absente, la plupart des gens manquent de lucidité et d’engagement  contre cette dérive.

Mais alors quoi ?


Il  me semble que c’est la multiplicité d’initiatives locales visant  l’autonomie et la résilience qui tissera le maillage d’une durabilité  globale. Frugalité, permaculture, vie slow, paysannerie, … doivent être  conjugués au présent et au futur en s’accordant des particularités  culturelles et géographiques des territoires. Inspirons-nous les uns les  autres en échangeant nos solutions, nos idées, nos connaissances.

Et  étant donné le thème de ce site web, j’ajouterai : oui, aux valeurs  connotées féminines telles la sensibilité, l’empathie, le soin, dans nos  transitions sociétales. Mais n’oublions pas que certains hommes ont  aussi souffert du déni de ces valeurs sous prétexte de stéréotypes  genrés, ni les avancements sur les questions d’identité sexuelle et  d’hétéronormativité. Alors, oui, à nous tous qui souhaitons construire  un monde plus juste et beau dans le respect mutuel !'

KARINE PAYET-LEBOURGES
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